samedi 25 avril 2015

Déménagement

A partir de maintenant, retrouvons nous ailleurs...

Alors on adapte ses raccourcis et ses liens. Et on y va. Parce que c'est pas tout ça, mais

ER

jeudi 2 avril 2015

Rencontre avec Fauve


Images : fauvecorp.com
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Ils sont un collectif dont on devine les contours derrière des images et des effets de contre jour. Il y a un mois et demi, mi février, sortait leur second album : Vieux-frères partie 2. On en parlait ici
Ils se classaient numéro 1 des ventes cette semaine là (40 ème aujourd'hui). 
Gardant dans un coin de ma tête l'idée que FAUVE ne serait peut être qu'une étoile filante avant d'autres projets, j'ai voulu en savoir plus et challenger certaines de mes perceptions sur leur(s) message(s), leur (non) rapport aux media, le second album, la tournée, la dynamique du collectif. Bien m'en a pris, j'ai pu profiter de leur tournée des salles parisiennes et de leur présence à Paris avant que les concerts ne se suivent par ailleurs pour une rencontre, qui se voulait informelle et collective.
En théorie...

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vendredi 20 mars 2015

Rencontre avec KAN - Partie II : Street Art

"Street Pointillisme" KAN (Toiles)
Photo : KAN

"Street Pointillisme" KAN (Tour Paris 13)
Photo : KAN
La première partie de l'interview est disponible ici

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http://www.therevolutionwillnotbetelevised.fr/rencontre-avec-kan-partie-ii-street-art/

Nous quittions KAN dans l'épisode précédent, au moment même où il entrait dans le street art. Une transition, aussi, dans notre perception qui, d'une façon générale en France s'est faite petit à petit. "Ça fait longtemps qu’il y a des trucs dans la rue. Le premier à faire des collages c'était dans les années 70, il a commencé sur du papier kraft. Il militait en fait. Il existe, il est dans le milieu, mais peut être plus dans l’art contemporain. Il fait moins la pub que les autres. Et puis il y avait des mecs comme Mesnager, Miss. Tic aussi faisait des pochoirs, mais on n'appelait pas vraiment ça du street art. On ne l’appelait "pas", on ne faisait pas attention à ça. Après t’as des gens comme Invider, lui aussi est là depuis longtemps, on ne se rappelle même plus quand il a commencé, il parlait à des initiées. Il collait ses Space Inviders, les gens dans la rue les voyaient et pouvaient même se dire que c'était la mairie qui avait collé ça." Et Ainsi, via des opérations, des projets de plus grande envergure et les relais médiatiques, le street art s'est imposé dans notre quotidien, comme ce fut le cas États-Unis quelques année auparavant. "C’est assez rigolo car les mêmes qui nous gueulaient dessus, maintenant ils nous demandent de venir pour faire des dessins sur leur portail. Les gens nous disent "à c'est génial, il y a de la couleur !"Et tant mieux ! Je pense que c’est une bonne chose. Au lieu de lutter et dépenser des milliards à nettoyer, pourquoi ne pas dépenser des millions à embellir ?"

KAN de son côté ne fait plus simplement des lettres Chrome & Noir. Il est depuis devenu street pointilliste. 

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dimanche 15 mars 2015

Rencontre avec KAN (mes bottines rouges à la rencontre du street art) - Partie I : Graffitis


"Street Pointillisme" KAN (Melbourne)
Photo : KAN
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"Street Pointillisme" KAN (Projet Djerbahood)
Photo : KAN
Si vous me lisez depuis votre téléphone intelligent dans le métro, le tramway ou un bus, levez les yeux. 
Ils sont partout. 
Depuis quelques temps, Invider à même envahi l'espace
Leurs lettres Chrome & Noir aux formes de leurs "noms" s'affichent aux côtés de fresques ou oeuvres plus officielles dans les villes, peut être un peu moins (officielles) sur certains terrains vagues. 
C'est le street art. 
Qui sont-ils, quel est leur message, que veulent ils nous dire ? Au delà des vecteurs traditionnels comme les media, ils s'exposent, vandalisent pour certains, décorent le bitume pour d'autres. 

J'avais sorti mes baskets et mon sweat à capuche pour l'occasion. L'occasion de mieux appréhender un univers qui a à priori pas mal de choses à nous dire tous les jours, mais que je connais mal : rencontre avec KAN qui m'accueille en chaussettes dans son atelier du dixième arrondissement, un jeudi soir de février.

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mercredi 14 janvier 2015

Rencontre avec The Lone John Harps



To the end of the world - second album de The Lone John Harps - sortie décembre 2014
Album réalisé avec le soutien du crowdfunding KissKissBankBank
Photo : www.facebook.com/thelonejohnharps


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La musique aujourd’hui est délinéarisée, s’écoute en streaming via des abonnements plus ou moins premium, des téléchargements plus ou moins légaux. Le SNEP (Syndicat National de l’Edition Phonographique) annonçait clairement en septembre 2014 une restructuration du marché de la musique enregistrée autour du Streaming (+33,1% d’abonnements entre le 1er semestre 2013 et le 1er semestre 2014). Considéré comme la nouvelle planche de salut d’une industrie en perte de revenus depuis plus de 10 ans, le streaming est aussi
  • "The last desperate fart of a dying corps" - Thom Yorke, chanteur du groupe Radiohead,
  • un modèle économique sujet à controverses,
  • des algorithmes de recherche pour optimiser les catalogues et nous "proposer" des morceaux ,
  • des bases de "big data" permettant d'analyser les origines d'un succès pour, Oh! miracle, dupliquer la recette en série... 
Autre évolution majeure de ces dernières années, les réseaux sociaux permettent à n'importe quel artiste de s'exposer via YouTube ou Twitter. Trouver la nouvelle star (et pas que sur D8) devient pour les producteurs  une recherche derrière un écran plus qu'une quête dans les bonnes adresses de la capitale ayant encore une programmation digne d'intérêt.

Face à toutes ces données et cette inventivité technologique, face à un star system feignant d’être accessible, j'ai souhaité revenir aux sources. Qu'est ce qui peut bien aujourd'hui pousser de jeunes artistes vers l'industrie musicale ? Où cherchent-ils leur inspiration ? Pour quels types de projets ? Et quelles ambitions pour l'avenir ?
Sans chercher à généraliser sur un exemple mais parce qu'il faut bien commencer quelque part, rencontre avec Mathias Neyrand, fondateur, auteur, interprète, compositeur, guitariste ("et un peu d'harmonica et de piano aussi") du groupe The Lone John Harps.


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http://www.therevolutionwillnotbetelevised.fr/rencontre-avec-the-lone-john-harps/


Interview available in English here

Meeting with The Lone John Harps


To the end of the world - second album by The Lone John Harps - finished in December 2014 
Produced with help from crowd-funding site KissKissBankBank
Photo : www.facebook.com/thelonejohnharps
The interview is now available here : 
http://www.therevolutionwillnotbetelevised.fr/meeting-with-the-lone-john-harps/


Today's music is disembodied, listened to via subscriptions on streaming websites and downloads, more or less legal. The SNEP (National Syndicate of Phonographic Edition in France) announced in September 2014 that the music market was undergoing profound changes tending toward Streaming. It is actually looking like the means of consumption that could stem the steady decline of the Music Industry that has started over 10 years ago! 
In the UK, 2013 revenues in the recorded music industry were growing vs. the previous year, driven by an 11,9% rise in digital revenues and 41% increase for streaming only (figures from the British Phonographic Industry).
On the other end, Thom Yorke, singer of Radiohead qualified it as "The last desperate fart of a dying corps". Because Streaming is also:
  • A controversial economic model 
  • Search algorithms that aim to optimize catalogues and "suggests" songs to the users
  • "Big data" looking to analyze the origins of successful tunes in order to replicate their success... indefinitely... 
Social networks, another major evolution in recent years, allow any artist to exhibit their work through YouTube or Twitter. Finding the artist with the X-factor (and not only on ITV) is now something producers do behind their screen and not in the few live venues of the capital still offering a decent musical experience.

Confronted with all this data, technological innovations and a star system that feigns to be accessible, I wanted to go back to the grassroots level. What motivates today's artists with regards to the Music Industry? Where do they seek inspiration? For what kind of projects? And what are their ambitions?
Trying to avoid the pitfall of generalization but looking for an illustrative example, I have met Mathias Neyrand, founder, singer-songwriter, guitarist ("and a bit of harmonica and piano as well") of The Lone John Harps.

Interview disponible en français ici